Job Rotation Program
Stagiaire —> Junior, Junior —> Senior, Senior —> Manager, Manager —> Senior manager… 😮💨 Ça me donne le vertige toute cette verticalité !
Le plus souvent, on se forme à un métier et on s’y tient. Cela permet de gagner en expérience dans un domaine précis et ainsi de gravir les échelons. Pourtant, il semble également avantageux pour les entreprises d’avoir recours à une autre forme de mobilité : les mobilités horizontales.
Laissez-moi donc vous parler du summum de ces mobilités horizontales : les Job Rotation Programs.
🤔 Les JRP, qu’est-ce que c’est ?
Les Job Rotation Programs sont des plans de mobilité interne permettant aux employés d’une même entreprise de s’essayer à différents postes. En général, les employés sont confrontés à ces programmes dès leur arrivée dans l’entreprise. À chaque fin de cycle (hebdomadaire, mensuel, bimensuel, etc.) on libère un poste pour en adopter un autre.
Historiquement, ces programmes ont vu le jour chez Mazda, anciennement Toyo Kogyo Company, à la suite du premier choc pétrolier (1967). Il fallait trouver un moyen de réduire les effectifs sans pour autant perdre en compétence. Ils ont donc astucieusement trouvé le compromis parfait : former les employés à plusieurs métiers 😏
⚖️ Avantages et inconvénients
Pour l’employeur :
Les + : la main d’oeuvre est bien plus flexible; l’organigramme n’est plus figé dans sa forme initiale, ce qui permet aux managers de moduler leurs équipes en fonction des besoins
Les + : une meilleure répartition des postes; chaque poste est occupé par quelqu’un qui se sent à la bonne place, c’est-à-dire celle où il pourra au mieux exprimer ses qualités, ce qui entraine naturellement une amélioration de la rétention
Les - : ces plans peuvent être coûteux; on augmente le nombre et le temps de formation
Pour l’employé :
Les + : développement de compétences polyvalentes; en s’essayant à plusieurs postes, les employés développent de nouvelles capacités et acquièrent une vision à 360° de l’entreprise et des tâches qu’elle effectue
Les + : gain de motivation et de satisfaction; en choisissant le métier qui leur convient le mieux, les employés se sentent davantage considérés par leur employeur, ce qui est un facteur de motivation. Pour preuve, 86% des employés interrogés confirment une augmentation de leur satisfaction au travail
Les - : frein aux mobilités verticales; les employés qui ne souhaitent qu’une évolution hiérarchique font preuve de résistance face à ces plans. Tout le monde n’a pas envie d’être multi-tâche, surtout lorsque l’on cherche à gagner vite en compétence dans un domaine bien précis
🩺 Mobilités horizontales : signe d’une entreprise en bonne santé
De manière générale, il faut accueillir les mobilités horizontales à bras ouverts. Elles montrent que l'organisation valorise la diversification des compétences de ses salariés et encouragent la mobilité interne. Sans ces mobilités, les salariés pourraient vite se sentir coincés dans le rôle qu’ils occupent. Ainsi, l’implantation d’un JRP peut devenir un véritable atout durable pour une entreprise. Par exemple, une étude réalisée sur des employés qui ont connu de tels programmes a révélé que 92% d’entre eux se sentent plus valorisés aux yeux de leur entreprise.
Cela étant dit, l’élaboration d’un tel programme nécessite la possibilité de suivre ces mobilités pour ainsi pouvoir les piloter.
Ça tombe bien ! 🔥 Chez Reflect, on vous permet d’avoir un regard critique sur ces mobilités. Grâce a notre dashboard, vous aurez accès à tous les indicateurs nécessaires au bon suivi des mobilités interne à votre entreprise, et même à votre périmètre. 😉
✌️Bonus track
Chief Governance Officer.
C’est le nouveau combat de Caroline Dupré, DRH & Startup advisor, avec qui j’échange régulièrement. Voici un passage de son article dans Usbek & Rica :
“Dans cette redistribution des cartes, le DRH doit jouer le rôle essentiel d’orchestrateur d’une nouvelle gouvernance, capable de naviguer dans l’univers complexe de l’entreprise, d’adapter la vision à toutes les parties prenantes, et de promouvoir un engagement collectif dans la gestion des responsabilités. Ce pivot vers le rôle de Chief Governance Officer (CGO) est plus qu’une simple évolution : en partenariat avec son CEO, le CGO va pouvoir redéfinir la façon de faire du business, pour une croissance saine, rentable et éthique.”
Pas mieux.
Léopold Adam
Cofounder & CEO @Reflect. Welcome to the Jungle, Homa Games ou Pennylane utilisent Reflect tous les jours prendre de meilleures décisions People. Tous vos KPIs People, à un seul endroit, en temps réel.
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